Deux femmes de la police fédérale inculpées aux côtés du commissaire Fernand Koekelberg

(Belga) Sylvie Ricourt, considérée comme le bras droit de l’ex-patron de la police fédérale, et Béatrice Mercier, appartenant à la cellule relevant de la Direction générale d’appui et de gestion, ont été inculpées aux côtés de Fernand Koekelberg, qui est accusé d’entrave à la liberté de soumission dans les marchés publics, indique vendredi le porte-parole du parquet de Bruxelles Jean-Marc Meilleur, confirmant une information de La Dernière Heure.

Pour rappel, une plainte anonyme avait dénoncé des achats personnels effectués, notamment pour Sylvie Ricourt, sur le compte de la police, durant le voyage du commissaire au Qatar fin 2010 pour défendre sa candidature à la vice-présidence du Comité exécutif d’Interpol. En réaction, le cabinet d’Annemie Turtelboom, alors ministre de l’Intérieur, avait chargé le comité P, début 2011, d’examiner en profondeur la comptabilité du commissariat général de la police fédérale. « Il n’y a eu aucun enrichissement personnel, aucun conflit d’intérêt et aucun fait de corruption », avance son avocat Marc Uyttendaele. « Il s’agit d’un problème de gestion. En additionnant les marchés, on dépasse le seuil légal. Mais, si on considère que chaque service a son autonomie, il n’y a pas de violation de la loi. » Au-delà de 5.500 euros, la loi sur les marchés publics impose de procéder à un appel d’offres pour débloquer des fonds. (Belga)

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