Deux cent manifestants réclament à Bruxelles la libération d’un étudiant iranien

(Belga) Deux cent personnes parmi lesquelles des militants d’Amnesty International ainsi que des membres de la communauté universitaire de l’ULB et de l’ULg, se sont rassemblés jeudi devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles, pour demander la libération « immédiate et sans condition » d’Hamid Babaei. Cet étudiant iranien de troisième cycle à l’ULg, purge une peine de six ans d’emprisonnement en Iran pour avoir « communiqué avec des Etats hostiles ».

Des représentants d’Amnesty ont déposé à l’ambassade d’Iran, une pétition en faveur de la libération d’Hamid Babaei lancée le 21 février dernier. Les noms des 9.000 signataires ont été diffusés via des haut-parleurs. Selon la porte-parole d’Amnesty International Belgique Francophone Valérie Michaux a expliqué que les organisateurs avaient choisi cette méthode pour être entendus par l’ambassade d’Iran, à défaut d’y avoir été reçus. « Hamid Babaei a été arrêté en Iran en août 2013 pour ‘atteinte à la sécurité nationale par la communication avec des États hostiles’. Le ministère du Renseignement lui avait demandé d’espionner des étudiants iraniens vivant en Belgique, où il poursuivait ses études de troisième cycle mais il avait refusé de le faire », a déclaré Valérie Michaux. « Hamid Babaei a interjeté appel le 2 février 2014 auprès de la 54e chambre de la cour d’appel de Téhéran. Son épouse, Cobra Parsajoo, 29 ans, est actuellement en Iran où elle subit de nombreux contrôles et risque d’être arrêtée pour avoir fait campagne pacifiquement en faveur de sa libération. Nous manifestons également pour la soutenir », a-t-elle ajouté. (Belga)

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