Des volontaires à la police: Milquet ne se prononce pas

(Belga) La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet ne se prononce pas à ce stade sur l’opportunité de faire appel à des volontaires pour remplir certaines tâches administratives au sein de la police. En revanche, la ministre ferme la porte à toute suggestion qui consisterait à faire exécuter des tâches opérationnelles par des volontaires.

Le quotidien De Tijd a relayé jeudi l’appel lancé par le chef de corps de la police locale de Hasselt de renforcer la police belge par des volontaires. Ce dernier a souligné que la police avait de plus en plus de tâches à remplir, or les temps budgétaires ne sont guère propices aux engagements massifs et pourtant de nombreux policiers vont partir à la pension, les charges de pension augmentant à vue d’oeil. La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet, qui a pris des mesures pour l’engagement de policiers, ne se prononce pas à ce stade sur l’engagement de volontaires. « Si le chef de zone à Hasselt a des propositions à faire, il peut les introduire auprès de la Commission permanente de la police locale qui les analysera et fera rapport », a-t-elle indiqué à l’agence BELGA, précisant qu’elle n’avait été avisée d’aucune demande en ce sens, ni officiellement ni officieusement. En revanche, pour la ministre, il ne peut être question que des « volontaires non formés » puissent remplir des « missions opérationnelles ». Dans le Tijd, le chef de zone évoquait notamment la possibilité de les voir « régler la circulation ». C’est « non », répond Joëlle Milquet. Autre chose serait de leur confier des tâches de « gardien de la paix » par exemple pour « surveiller les entrées d’écoles ». Mais à ce stade pas de commentaire, insiste la ministre. C’est bien la Commission permanente de la police locale qui est l’interlocuteur privilégié. (OCH)

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