Des universités inquiètes du sort d’une initiative citoyenne sur la recherche embryonnaire

(Belga) Si la Commission européenne donne suite à l’initiative citoyenne qui veut interdire le financement de la recherche scientifique lorsqu’elle détruit des cellules souches embryonnaires humaines, des études prometteuses sur le traitement de maladies telles que celle de Parkinson ou les diabètes seront menacées. Tel est le message qu’ont souhaité faire passer jeudi les universités flamandes, par le biais d’une lettre ouverte dans les colonnes du Standaard.

Selon les signataires de l’initiative citoyenne européenne « One of us », « l’UE devrait interdire et mettre fin au financement des activités qui impliquent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique ». Plus d’1,7 million de personnes ont signé le texte, dont plus de 5.000 Belges. En conséquence, une audience publique lors de laquelle l’initiative sera examinée aura lieu jeudi. Dans leur lettre ouverte, les recteurs des universités flamandes (VUB, UGent, UHasselt, KUL et UAntwerpen) mettent en garde quant aux conséquences d’une telle proposition. Ils soulignent que la recherche sur les cellules souches est nécessaire pour progresser dans différents domaines scientifiques. Le traitement médical avec de telles cellules laisse en outre entrevoir un meilleur traitement d’affections aujourd’hui incurables, comme la maladie de Parkinson. Ils demandent enfin que, dans sa réponse à l’initiative citoyenne ‘One of us’, la Commission européenne continue de « reconnaître l’importance de la recherche scientifique utilisant des cellules souches embryonnaires humaines comme une contribution à la santé, au bien-être, au progrès et à la cohésion sociale en Europe ». (Belga)

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