Des pères privés de leur droit de garde manifestent contre l’aliénation parentale

(Belga) A l’occasion de la journée internationale contre le syndrome d’aliénation parentale, une trentaine de parents lésés, majoritairement des pères, ont manifesté à l’appel de l’association SOS PAPA Belgique, vendredi dès 11h00, devant le cabinet de la ministre de la Justice, Annemie Turtelboom, boulevard de Waterloo, à Bruxelles. Une délégation a été reçue.

SOS PAPA Belgique déplore le manque de garantie de l’hébergement secondaire dans les textes de loi. L’association estime que ce dernier est laissé à l’appréciation des juges, qui décident en fonction d’habitudes judiciaires fluctuantes. L’usage jurisprudentiel consacre souvent un week-end sur deux et la moitié des vacances. L’association dénonce aussi que pour la non présentation d’enfant les week-ends, les services de police alertés répondent souvent d’attendre le lundi pour prendre en compte l’affaire. SOS PAPA déplore encore la quasi absence de sanction en cas de récidives et indique qu’environ 80.000 plaintes pour non présentation ont été introduites en Belgique en 2011. L’association soutient le projet de loi datant de 2010 qui vise à instaurer la guidance parentale sous mandat judiciaire en cas d’aliénation parentale avérée. « Quand une mère demande l’hébergement égalitaire, elle a 100% de chance de l’obtenir, contre 30% pour les pères », relève Vincenzo Semeraro, représentant de SOS PAPA. Il réfute l’argument principal justifiant un hébergement inégalitaire en se référant à la psychologue chargée d’expertise auprès des tribunaux, Sabine Baudoux, qui place la co-parentalité comme élément essentiel de l’enfance de 0 à 3 ans. (Belga)

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