Des militants écologistes s’en prennent à des centrales nucléaires en Europe

(Belga) Des centaines de militants écologistes ont pénétré mercredi matin sur les sites de centrales nucléaires situées en Belgique, Suisse, France et Suède pour protester contre les possibles prolongations de la durée de vie de ces centrales.

En Belgique, une quarantaine d’activistes de l’organisation écologiste Greenpeace se sont rassemblés vers 07h00 devant l’entrée de la centrale nucléaire de Tihange. Ils n’en bloquent pas l’accès, mais ils y ont installé un grand fût nucléaire, a indiqué mercredi matin le porte-parole de l’organisation, Jan Vande Putte. Une vingtaine d’activistes sont par ailleurs entrés sur le site de la centrale dans le but d’y dresser une grande banderole. En Suisse, les militants ont suspendu plusieurs banderoles barrées du slogan « The End » sur le site. Cette action non violente avait pour but d’éviter que, 3 ans après la catastrophe de Fukushima, la Suisse ne soit touchée par un drame similaire, a affirmé Greenpeace dans un communiqué. Basé en Argovie, entre Bâle et Zurich, la centrale est bien trop âgée pour être considérée comme sûre. Elle compte 45 années d’activité, selon l’organisation, qui exige la mise à l’arrêt immédiate de la centrale. En France, une tentative « d’intrusion massive » de militants écologistes dans la centrale nucléaire de Gravelines (nord) a par contre été déjouée, a indiqué le ministère français de l’Intérieur. Une vingtaine de militants écologistes avaient l’intention d’escalader la façade de la centrale pour y déployer des banderoles. Dix-huit d’entre eux, quatorze hommes et quatre femmes de nationalité française, allemande, danoise, canadienne et britannique, ont aussitôt été interpellés par les gendarmes. Une centaine de membres de forces de l’ordre ont été déployés sur place afin de « quadriller la centrale » et éviter toute autre initiative éventuelle de même type. Une vingtaine de militants ont également forcé les barrières de sécurité protégeant la centrale nucléaire d’Oskarhsamn, en Suède. Selon le porte-parole de la centrale, Anders Osterberg, la plupart d’entre eux ont été appréhendés par les forces de l’ordre. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire