Des femmes soucieuses de leur image, principales patientes des cliniques de l’obésité

(Belga) Les patients se présentant spontanément dans les cliniques de l’obésité sont principalement des femmes d’une trentaine d’années « davantage soucieuses de leur image que de leur santé », a indiqué le Dr Fadi Maasarani, chirurgien à l’origine de la clinique de l’obésité du CHR Val de Sambre (Sambreville) inaugurée vendredi à l’occasion de la journée européenne de l’obésité. D’après lui, « nous vivons dans un milieu obésigène ».

La Belgique, « pionnière dans la chirurgie de l’obésité », compte une trentaine de cliniques de l’obésité, selon le Dr Maasarani. « Le concept existe depuis que le corps médical s’est rendu compte que ce n’était pas juste une question de kilos. L’obésité est une maladie chronique accompagnée d’autres pathologies: apnée du sommeil, hypertension, diabète… » La clinique de l’obésité, qui a aussi un rôle de prévention dès l’enfance et de sensibilisation, est constituée d’une équipe médicale pluridisciplinaire. Nutritionnistes, psychologues, chirurgiens et autres endocrinologues dressent le profil et les facteurs d’obésité du patient et l’accompagnent dans le changement de ses habitudes alimentaires et/ou dans sa perte de poids. Près d’un Belge sur deux est en surpoids et 1,4 sur dix souffre d’obésité, ce qui augmente la morbidité. « Nous vivons dans un milieu obésigène, avec l’influence à la consommation, le manque d’exercice, etc. », constate le chirurgien. L’an dernier, 8.574 patients obèses ont réduit la taille de leur estomac grâce aux techniques de type « bypass », contre moins de 1.000 en 2007. (Belga)

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