Des étudiants de l’ULB protestent contre le sous-financement de l’enseignement

(Belga) Une vingtaine d’étudiants de l’ULB ont remis samedi une pétition et une lettre ouverte au Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale. La pétition concerne la question de la privatisation des logements étudiants à l’ULB. Les étudiants se demandent pourquoi les différents gouvernements en Belgique se portent garants pour Dexia mais ne trouvent pas d’argent pour l’enseignement.

« L’enseignement francophone est déjà depuis des années sous-financé, ce qui ouvre la voie à la privatisation de l’enseignement », soutient Sarah Schmit, étudiante. « La conséquence est que l’enseignement devient de moins en moins démocratique, et il y a de moins en moins de perspectives pour ceux qui n’ont pas d’argent pour se payer les meilleures écoles, des cours privés ou même leur inscription. » La décision récente de laisser la rénovation des kots étudiants de l’ULB aux mains du secteur privé est, selon les étudiants, un signe de la privatisation rampante de l’enseignement. « Le logement est en effet le coût le plus important pour les étudiants durant leurs études », soulignent-ils. Les étudiants suggèrent que l’ULB emprunte elle-même de l’argent pour financer la rénovation et la construction de nouveaux kots, via une caution attribuée par la Région bruxelloise. « Les autorités peuvent bien se porter garantes pour Dexia parce cette banque se trouve en danger et que son futur doit être garanti. Pourquoi ne pourraient-elles pas faire la même chose pour l’enseignement? Son futur n’est-il pas aussi en danger?  » (PVO)

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