Des échanges de données ADN très prometteurs
(Belga) Le premier échange international de données ADN organisé entre la Belgique et les Pays-Bas a permis de détecter 1.745 correspondances, en quelques heures seulement, rapportent jeudi La Libre Belgique et plusieurs journaux flamands. Un grand nombre d’entre elles concerne des traces relevées sur des scènes de crimes belges mises en relation avec des profils d’individus prélevés aux Pays-Bas, selon les informations révélées par l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC).
L’INCC dispose d’une banque de données criminalistique, centralisant plus de 37.000 profils ADN établis à partir de traces et de prélèvements de suspects relevés sur les scènes de crime, ainsi que d’une banque de données condamnés, contenant plus de 29.000 profils ADN de référence de personnes condamnées. Lorsqu’un crime est commis et qu’une trace est trouvée permettant d’établir un profil ADN, celui-ci est comparé avec les profils enregistrés, permettant d’établir de possibles correspondances. Jusqu’à présent, les échanges d’informations de ce type entre les pays européens se faisaient via des commissions rogatoires internationales. Depuis l’arrêté royal fixant la date d’entrée en vigueur de l’article 20 de la loi du 7 novembre 2011 relative à la procédure d’identification par analyse ADN en matière pénale, la Belgique peut lancer un programme d’échanges automatiques de profils ADN. Elle a choisi de travailler en premier lieu avec les Pays-Bas. L’Institution ne tardera pas à collaborer avec la France, le Grand-Duché du Luxembourg et l’Allemagne. (Belga)
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