Des composants illégaux dans 60% des produits cosmétiques de blanchiment de la peau

(Belga) Près de 60% des produits cosmétiques de blanchiment de la peau saisis contiennent un ou plusieurs composants illégaux, ressort-il mardi d’une étude menée par l’Institut scientifique de Santé publique (ISP) et la VUB sur les composants interdits dans les produits cosmétiques blanchissants. Ces produits peuvent entraîner de graves effets secondaires et représentent un danger pour la santé du consommateur, prévient l’Institut.

Afin d’étudier la problématique, 163 produits cosmétiques de blanchiment de la peau suspects ont été saisis par les douanes et par le service d’inspection du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement. Leur analyse a mis en avant que deux produits sur trois contenaient un ou plusieurs composants blanchissants illégaux. « Il existe un risque que vous achetiez des cosmétiques illégaux sans même le savoir. Les composants illégaux ne sont en effet pas toujours mentionnés sur l’emballage », explique le Dr Eric Deconinck, expert au sein du service Médicaments de l’ISP, qui encourage les consommateurs à se rendre chez leur pharmacien ou chez un distributeur agréé et à éviter les canaux non réguliers comme internet. L’enquête a démontré que les corticoïdes et l’hydroquinone étaient les deux substances dangereuses le plus souvent retrouvées. L’utilisation sans suivi médical de cosmétiques contenant des composants illégaux peut provoquer, d’une part, des problèmes d’ordre esthétique (zébrures, tâches de pigmentation, irritations cutanées, inflammations, hypersensibilité et diminution de l’élasticité de la peau) et, d’autre part, des problèmes d’ordre médical (brûlures, déséquilibres hormonaux, allergies, risque de malformation du foetus lors d’une grossesse et lésions rénales). (Belga)

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