Des chercheurs de la KUL demandent l’extension du secret des sources aux criminologues

(Belga) Les criminologues devraient bénéficier du secret des sources au même titre que les journalistes, soutiennent trois chercheurs de l’Institut de criminologie de la KU Leuven, dont le professeur Dirk Van Daele, dans la revue spécialisée Panopticon. Garantir l’anonymat à ceux qui fournissent des informations permettrait d’améliorer l’exactitude des données et de renforcer la qualité des recherches, estiment les auteurs de l’article.

Actuellement, les criminologues ne peuvent pas garantir la confidentialité aux personnes qu’ils interrogent, car le droit au secret des sources ne leur est pas reconnu. Ils sont donc obligés de coopérer avec la police et la justice le cas échéant. Les raisons pour lesquelles le droit au secret des sources a été officiellement accordé aux journalistes valent pourtant aussi pour les criminologues, analysent les chercheurs louvanistes. « Le secret des sources assure au journaliste qu’il peut exercer son rôle de chien de garde, ce qui suppose la collecte d’informations sur des sujets de société sensibles et/ou dangereux, quand bien même cet aspect informatif se situe à un niveau sociétal ou institutionnel plus large », peut-on lire dans la revue Panopticon. (Belga)

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