Démission de Steven Vanackere – Wouter Beke ne laisse pas voir dans ses cartes

(Belga) Le président du CD&V, Wouter Beke, s’est refusé mardi après-midi à toute déclaration sur la succession du vice-Premier ministre et ministre des Finances, Steven Vanackere, qui a demandé à être remplacé au sein du gouvernement fédéral à la suite de la polémique soulevée par la N-VA dans le dossier du rachat par Belfius des parts bénéficiaires de l’ACW, le mouvement ouvrier chrétien flamand.

Au cours d’une courte conférence de presse à Bruxelles à l’issue d’un bureau du parti social-chrétien, il s’est contenté d’indiquer qu’il prendra « dans les prochaines heures », les contacts nécessaires, notamment avec le Premier ministre Elio Di Rupo. Selon des sources au CD&V, le ministre de la Défense, Pieter De Crem, devrait devenir vice-Premier ministre tout en restant ministre de la Défense. Mais M. Beke s’est refusé à confirmer cette rumeur. Comme M. Vanackere l’a fait le matin en annonçant qu’il demandait à être remplacé, Wouter Beke a stigmatisé les insinuations dont le ministre des Finances a été victime. Il a souligné que son retrait constituait pour M. Vanackere un grande épreuve sur le plan humain alors qu’il s’est toujours montré un « serviteur de l’intérêt général ». On peut se poser des questions sur la façon dont certains font de la politique, a encore dit M. Beke. Comme on lui demandait s’il visait aussi des partis de la coalition et plus spécialement l’Open Vld, il s’est contenté de dire que celui qui se sent visé est sans doute concerné. Enfin, le président du CD&V a encore souligné que la démission ne devrait pas avoir d’influence directe sur les discussions budgétaires « puisque celles-ci, pour ce que j’ai appris, ne doivent de toute façon pas débuter avant le week-end ». (ALN)

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