Déconnectée de la réalité? Hillary Clinton répond et défend son bilan

(Belga) Hillary Clinton a fait amende honorable après avoir expliqué que son couple avait eu des difficultés financières dans les années 2000, en assurant dans une interview diffusée mercredi aux Etats-Unis qu’elle n’était pas déconnectée de la réalité.

« Je n’aurais pas dû prononcer les cinq ou six mots que j’ai prononcés, mais mon usage maladroit de ces quelques mots ne change rien à qui je suis, à ce pour quoi je me suis battue toute ma vie, et à ce que je défends aujourd’hui », a dit la candidate pressentie à la course à la Maison Blanche en 2016, dans un entretien à la chaîne PBS. Dans une interview à ABC début juin, l’ancienne secrétaire d’Etat avait expliqué que son couple était sorti « non seulement fauché mais endetté » de la Maison Blanche, à cause des millions de dollars de frais d’avocats engagés pour se défendre dans le scandale Monica Lewinski, notamment. La petite phrase avait provoqué les railleries des républicains, qui ont rappelé que le couple Clinton était propriétaire de deux luxueuses propriétés dans l’Etat de New York et à Washington, et bénéficiait depuis plus de 20 ans de la protection rapprochée du Secret Service, les policiers chargés des hautes personnalités. Son mari Bill Clinton est venu cette semaine à la rescousse en assurant que sa femme n’était pas « déconnectée » du quotidien vécu par les Américains moyens. Il a expliqué dans un entretien sur la chaîne NBC que le couple se rendait le week-end au supermarché et parlait aux gens de leur ville. « C’était adorable de la part de mon mari, mais je n’ai besoin de personne pour me défendre, je pense que mon bilan parle de lui-même », a encore dit Hillary Clinton sur PBS. « Bill et moi avons eu tous les deux des opportunités extraordinaires, nous avons travaillé dur, mais nous sommes reconnaissants de tout ce que nous avons réussi à faire, hélas, tous les Américains ne peuvent pas en dire autant », a-t-elle expliqué. « Je suis toujours allée vers les autres, que ce soit en parlant avec nos voisins, en faisant les courses, en parlant avec les gens dans les librairies pour comprendre ce qui les préoccupe, ou même quand j’étais sénatrice pendant huit ans et que j’aidais à créer des emplois à New York et à défendre les gens que je représentais », a conclu Mme Clinton. (Belga)

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