Décès d’une détenue à Lantin – « Le décès n’est pas consécutif à une hémorragie »

(Belga) La détenue de 35 ans, décédée le 16 février dernier à Lantin, « n’est pas morte des suites d’une hémorragie digestive. L’intervention d’un tiers est également écartée mais les causes et circonstances ne peuvent à ce stade être déterminées puisque le rapport d’autopsie n’a pas encore été rentré », a indiqué mercredi Valérie Schaaps, la porte-parole du parquet de Liège.

Cette réaction fait suite aux déclarations de l’Observatoire International des Prisons (OIP) qui stigmatisait dans un communiqué le fait que la détenue s’était vidée de son sang « dans une institution qui en avait la garde, à quelques mètres des secours potentiels ». L’OIP dénonçait le cas « emblématique du manque de personnel dans les prisons, le non-respect des normes minimales en matière de soins de santé et le manque de moyens alloués à la construction de nouveaux établissements ». Le parquet de Liège a tenu à préciser « qu’aucune mare de sang n’a été constatée dans la cellule et que le sang provenait, dans des quantités peu conséquentes, du nez de la victime ». Le parquet ajoute que des analyses toxicologiques sont toujours en cours et que ce rapport complémentaire, attendu par le légiste, permettra de déterminer les causes du décès. Le 16 février dernier, une détenue de Lantin avait fait appel vers 6 heures du matin à l’aide médicale à la suite de problèmes de santé qui perduraient depuis plusieurs jours. L’équipe de soins, arrivée tardivement dans la cellule, n’a pu soigner la détenue qui était décédée. (Belga)

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