De plus en plus de réfugiés reconnus pour des motifs liés au genre

(Belga) L’an dernier, un réfugié sur six a été reconnu comme tel pour un « motif lié au genre », soit trois fois plus qu’en 2007. La plupart d’entre eux sont des femmes, rapporte vendredi De Standaard.

Sur l’ensemble des personnes qui ont été reconnues en 2012 comme réfugié par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA), 17% l’ont été pour des questions de genre. Il y a 5 ans, ce chiffre n’était que de 6%. « Une petite partie concerne des hommes qui sont menacés ou poursuivis dans leur pays d’origine parce qu’ils sont homosexuels », explique Maggie De Block (Open Vld), secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration. La majorité des reconnaissances pour motif lié au genre touche toutefois des femmes victimes de violences domestiques ou intrafamiliales, de mariage forcé, d’exploitation, de mutilation génitale, etc. On constate actuellement un flux important en provenance des pays d’Europe de l’Est. « Certaines femmes (seules) originaires de ces pays sont victimes de réseaux de prostitution ou de traite d’êtres humaines », ajoute la secrétaire d’Etat. En janvier 2013, 8% des personnes présentes dans des centres d’accueil, fermés ou non, étaient des femmes seules, parfois très jeunes. (PVO)

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