Dauphins en captivité: « La place d’un dauphin n’est pas au delphinarium »

(Belga) La fondation Planète-Vie n’a pas signé les documents constituant le rapport du groupe de travail du Conseil du bien-être des animaux. Le Dr Yvan Beck, vétérinaire et président de la fondation, précise que le rapport passe sous silence le fait que les besoins physiologiques et éthologiques des dauphins ne sont pas rencontrés en delphinarium. « Ce dossier ne tient pas la route. Il s’agit d’un compromis permettant au Seapark de Bruges de continuer ses activités », indique le Dr Beck.

Planète-Vie dénonce le lobbying exercé par les delphinariums dans les travaux du goupe de travail mandaté par la Conseil du bien-être des animaux. « Les avis contradictoires sont soigneusement évités dans ce rapport. Les éléments qui indiquent que les besoins physiologiques et éthologiques des dauphins ne sont pas respectés en captivité ne s’y retrouvent pas », ajoute Yvan Beck. « Pour nous, la place d’un dauphin n’est pas en delphinarium. Nous allons demander aux parlementaires belges de refuser de signer ‘l’avis et la fiche’ proposés par le Conseil du bien-être des animaux », conclut le président de Planète-Vie qui détaillera plus avant la position de la fondation lors d’une conférence de presse vendredi. Les organisations de défense des animaux Gaia et la Chaîne Bleue Mondiale (CBM) parlent, pour leur part, du rapport comme étant un « compromis honorable », tout en précisant que, de leur point de vue, la place des dauphins n’est pas en captivité. Les deux associations considèrent ce rapport comme un « pas en avant », une étape intermédiaire, « mais pas un aboutissement ». (Belga)

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