Cristallerie du Val Saint-Lambert – « L’avenir de l’entreprise est extrêmement sombre »

(Belga) Le ministre wallon de l’Economie, Jean-Claude Marcourt (PS), a estimé mercredi que l’avenir de la cristallerie du Val Saint-Lambert, en difficulté depuis plusieurs mois, était « extrêmement sombre ».

« Les actionnaires actuels ont épuisé leurs capacités de financement et personne n’a remis de proposition de reprise ou d’accompagnement », a déploré M. Marcourt en plénière du Parlement wallon où il était interrogé par Véronica Cremasco (Ecolo). L’entreprise sérésienne, en réorganisation judiciaire depuis février 2012, a bénéficié le mois d’un dernier d’un ultime sursis du tribunal de commerce. Celui-ci vient à échéance le 25 octobre. « S’il n’y a pas de solution d’ici là, ce sera la faillite », a averti le ministre wallon. Une petite soixantaine de travailleurs sont encore actifs auprès de cette entreprise emblématique mais qui n’est plus rentable. Privée de four depuis six mois, la cristallerie est quasiment à l’arrêt. Deux entreprises étrangères, la cristallerie alsacienne Lalique et le groupe indien Sahara ont déposé une déclaration d’intention, mais aucun n’a finalement fait d’offre. « Nous allons voir dans quelle mesure on peut entretenir l’activité, dans le respect des règles européennes », a ajouté M. Marcourt. Le Val Saint-Lambert est dans le collimateur de la Commission européenne après la vente de l’entreprise à ses propriétaires actuels en 2008. La Région ayant alors injecté des fonds publics à hauteur de 3 millions d’euros. Toute reprise sera dès lors subordonnée à un accord de la Commission européenne, gardienne de la libre concurrence. (Belga)

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