Coronavirus – l’origine animale reste inconnue, selon l’Organisation internationale de la santé animale

(Belga) L’origine animale du coronavirus, qui a causé la mort de 24 personnes dans le monde, reste inconnue en dépit de très nombreux prélèvements, a indiqué mercredi le directeur-général de l’Organisation internationale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat.

« Nous n’avons pas d’information sur des conditions d’infections par une source animale qu’on ne peut donc ni exclure ni confirmer », a déclaré M. Vallat, en marge de l’assemblée générale mondiale de l’organisation, à Paris. L’OIE a notamment exploré la piste d’une transmission par les chauve-souris, « mais il n’y a aucune parenté forte avec un virus existant déjà connu ». Les experts étudient désormais une possible transmission par d’autres vecteurs, notamment des chauve-souris vers des animaux domestiques en contact avec l’homme. Les équipes de l’OIE « ont effectué des recherches sur tous les virus apparentés collectés chez les animaux, mais nous n’avons rien de concluant à ce stade en dépit des centaines de prélèvements », a insisté M. Vallat. L’une des pistes envisagées était que le virus en cause chez un patient français décédé mardi, contaminé lors d’un voyage en Arabie Saoudite, puisse dériver d’un coronavirus détecté chez des chauves-souris à Hongkong. « Il est essentiel de poursuivre les prélèvements et de trouver la source », a souligné M. Vallat, « car dès lors on sait comment isoler et éliminer » les possibilités de contamination – même si le nombre de cas humains reste relativement faible (44 personnes infectées recensées dans le monde). La majorité des cas ont été enregistrés en Arabie Saoudite, le reste se répartissant entre le Qatar, la Jordanie, la Tunisie, les Émirats arabes unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. (Belga)

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