Contrefaçon de médicaments: les Européens pas assez informés

(Belga) Neuf Européens sur dix pensent qu’on peut être exposé à un faux médicament sur internet et un sur deux considère que cela peut arriver en voyage, mais une majorité s’estime insuffisamment informée sur le sujet, selon un sondage du cabinet Happycurious pour Sanofi.

Les deux tiers des Européens interrogés (66%) disent avoir déjà entendu parler de la contrefaçon de médicaments, mais plus de la moitié (54%) ne se sentent pas suffisamment informés sur le sujet contre 23% d’un avis contraire. Une très grande majorité d’entre eux (84%) n’ont d’ailleurs jamais vu ou identifié un faux médicament. Interrogés plus généralement sur la contrefaçon de produits, seulement un Européen sur deux (20%) y associe les médicaments, alors que sept sur dix (72%) évoquent les marques de vêtements, près des deux tiers (63%) les produits de luxe et un quart (27%) les produits électroniques. S’agissant de l’achat sur internet de médicaments, un peu moins d’un Européen sur deux (18%) dit avoir déjà utilisé ce canal de vente. Parmi les 82% qui ne l’ont pas fait, 60% disent avoir « conscience qu’il y a un réel danger à acheter ce type de produits en ligne ». Seulement, 7% ne savaient pas qu’on pouvait acheter des médicaments en ligne. La première motivation d’achat sur internet est de « payer moins cher » (62%). Mais 90% des personnes interrogées « citent internet comme première source potentielle de diffusion de faux médicaments », selon le sondage. Les Européens pointent aussi le risque d’exposition à des faux médicaments en voyage (pour 51%). Ils apparaissent toutefois prévoyants puisque 81% disent voyager avec une trousse à pharmacie, mais un sur deux (52%) a déjà dû acheter un médicament en voyage. « Le grand public n’est pas suffisamment informé de l’existence des médicaments falsifiés et des risques qu’il peut prendre dans certaines situations d’achat », a commenté le directrice de la coordination anti-contrefaçon du groupe pharmaceutique Sanofi, citée dans un communiqué. « Les médicaments falsifiés représentent un véritable danger pour la santé des patients », a-t-elle souligné. L’enquête a été menée du 7 au 17 avril auprès d’un échantillon représentatif de 5.010 Européens (France, Royaume Uni, Allemagne, Italie, Espagne) interrogés en ligne. (Belga)

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