Contrat d’insertion bruxellois – « Pas de minijobs à l’allemande », promet Onkelinx

(Belga) Le contrat d’insertion socioprofessionnelle prévu par l’accord de majorité en Région bruxelloise offrira aux jeunes « un vrai contrat de travail », a assuré la formatrice Laurette Onkelinx au micro de Bel RTL mardi. Il n’est pas question de « minijobs à l’allemande », a-t-elle dit.

La future majorité bruxelloise a inscrit à son programme un contrat d’insertion socioprofessionnelle, qui doit permettre à chaque jeune d’obtenir un emploi, un stage ou une formation 18 mois après la sortie de l’école. Ce contrat était déjà développé par la gouvernement précédent, dans le cadre de la garantie jeunesse promue au niveau européen. L’opposition Ecolo critique ce mécanisme. « Les emplois qui ont été proposés dans ce cadre sont des emplois au rabais: des serveurs de fast-food, des réassortisseurs dans des magasins à horaires décalés, des travailleurs de call center », affirme Zoé Genot, la cheffe de groupe au parlement régional dans les pages de la Libre Belgique. « On est typiquement dans les effets d’aubaine. Ces entreprises s’apprêtaient à engager des jeunes au salaire minimum. Elles vont pouvoir le faire pour 200 euros par mois ». Interrogée sur Bel RTL, Laurette Onkelinx rejette cette critique. Le contrat d’insertion vise surtout à donner une expérience, a-t-elle fait valoir. « Ce que l’on veut, c’est qu’à l’issue de cette année (de travail), chaque jeune ait au moins une expérience. Nombre de jeunes n’arrivent pas à décrocher un emploi, soit parce qu’on leur dit ‘pas assez d’expérience, pas assez formé’ ou ‘vous avez un faciès qui ne nous intéresse pas’. Il faut qu’il n’y ait plus des personnes qui n’arrivent pas, malgré tous les efforts, à décrocher un job ». (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire