Congrès FDF – Un Manifeste pour convaincre que les FDF ne se préoccupent pas que de l’institutionnel

(Belga) Le Manifeste idéologique adopté dimanche les militants FDF doit convaincre qu’ils ne préoccupent pas que de l’institutionnel et faire la démonstration qu’ils entendent tenir le discours de la vérité sur l’état de la société. Il faut sortir des postures à court terme des pirouettes budgétaires et ajustements à la marge, a affirmé dimanche le chef du groupe FDF au parlement bruxellois Didier Gosuin.

« Je refuse d’être le clone de Paul Magnette, de Charles ou de Louis Michel. Je ne suis pas socialiste mais je veux réduire la fracture sociale. Je ne suis pas libéral, mais j’accepte l’économie de marché. Socialistes et libéraux se détestent mais veulent tout dominer… Nous devons être ceux qui éclairent la crise d’une autre lumière, sans manichéisme, ni dogmatisme », a déclaré Didier Gosuin, dans une allocution prononcée dimanche au terme du Congrès idéologique des FDF, à Woluwe-Saint-Pierre. Pour lui, la résolution de la crise demande courage, audace, lucidité, « et sans doute aussi une dose d’impopularité », ce que ne font pas les partis au pouvoir, qui refusent de s’engager dans des décisions structurelles à fort risque électoral. Or, l’absence de vérité dans l’analyse et de mesures structurelles autres que budgétaires mettent en danger le modèle social belge. Selon Didier Gosuin, le modèle libéral et social des FDF est d’inspiration du nord, « mais pas chez Bart (Ndlr: De Wever), parce qu’il faut s’inspirer des systèmes les plus justes et les plus efficaces, tant socialement qu’économiquement ». (Belga)

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