Conflit en Syrie – Le gouvernement belge réclame des preuves d’usage d’armes chimiques par Damas

(Belga) La Belgique continue à réclamer aux pays qui en disposeraient des preuves « irréfutables » de l’emploi d’armes par le régime du président syrien Bachar al-Assad le 21 août dans la banlieue de Damas, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, en excluant – tout comme son collègue de la Défense, Pieter De Crem – toute participation à une intervention en Syrie sans aval des Nations Unies.

L’usage des armes chimiques « n’est plus une pratique licite » après la ratification par 187 pays de la Convention d’interdiction des armes chimiques (CIAC) – sept pays, dont la Syrie ne l’ont pas fait – , a souligné le chef de la diplomatie belge lors d’une réunion extraordinaire des commissions des relations extérieures et de la défense de la Chambre et du Sénat. L’usage des armes chimiques sont des crimes de guerre, voire contre l’humanité, a-t-il ajouté. « Mais nous n’avons de preuves irréfutables » que ces armes ont été utilisées par l’armée syrienne lors de cette attaque, qui a fait des centaines de morts le 21 août – jusqu’à 1.200, dont des enfants -, a souligné M. Reynders, évoquant même une possible « perte de contrôle » de son armement chimiques par le régime syrien. Il y a « beaucoup d’incertitudes » même si de plus en plus de pays mettent en cause l’armée syrienne, a-t-il fait valoir pour expliquer l’attitude « prudente » adoptée par l’équipe Di Rupo 1er. (Belga)

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