Conflit à Gaza – Valls impute les violences antisémites à Paris à des « forces radicales »

(Belga) Le Premier ministre français Manuel Valls a accusé des « forces radicales » et des « groupes extrémistes » d’être à l’origine des violences antisémites qui ont marqué des manifestations propalestiniennes au coeur de Paris et dans une banlieue nord de la capitale.

Ces groupes « utilisent ces manifestations pour alimenter le désordre », a-t-il dit tout en assurant que « la grande majorité des manifestants défile pour des motifs légitimes: l’indignation face aux atrocités de la guerre ». Le Premier ministre a de nouveau justifié les interdictions des manifestations de samedi à Paris et de dimanche à Sarcelles. « C’est la violence, avec des slogans, des actes dont le caractère antisémite ne fait aucun doute, qui a justifié l’interdiction. Ce n’est pas l’interdiction qui a provoqué la violence ». Interrogé sur la réaction du président du Conseil représentatif des institutions juives, Roger Cuckierman, qui a parlé de « risque de pogroms », Manuel Valls a répondu: « il y a une très grande inquiétude chez les juifs de France. L’assassinat d’Ilan Halimi (un jeune juif qui avait été enlevé et torturé), les attentats de Toulouse et de Montauban (sud-ouest), celui du Musée juif de Bruxelles sont des blessures profondes qui nous concernent tous. Mais j’invite chacun à bien mesurer le sens des mots. » Le Premier ministre a défendu le président François Hollande, accusé de partialité envers les Israéliens: « cette critique est profondément injuste. La position de la France, portée avec sagesse par le président de la République, est équilibrée. » Manuel Valls a justifié l’autorisation de la manifestation propalestinienne prévue mercredi à Paris car le parcours en « a été discuté et des gages de sécurité ont été donnés par les organisateurs de cette manifestation, plus responsable cette fois-ci ». (Belga)

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