Cocof – débat budgétaire – La Fédération Wallonie Bruxelles agit aussi pour Bruxelles, souligne Ch. Doulkeridis

(Belga) La Fédération Wallonie-Bruxelles, elle-même confrontée aujourd’hui à une tension forte sur son budget, n’est plus en mesure d’affecter prioritairement des moyens à la Commission Communautaire française, une entité refinancée dans le cadre des accords institutionnels, a déclaré vendredi le ministre-président de la CoCof, Christos Doulkeridis, en réponse aux intervenants dans le débat budgétaire de l’institution francophone bruxelloise.

« Il n’y a pas de miracle. Au début de la législature, on craignait de devoir commencer à licencier du personnel et à supprimer des politiques essentielles à la population. J’ai dit que l’effort de solidarité intra-francophone nous aiderait à tenir en attendant l’aide fédérale via le refinancement de la Cocof qui est aujourd’hui progressivement présent », a expliqué Christos Doulkeridis à l’attention de l’opposition MR et FDF. « Ce serait simple de dire ce que je ferais de 12,5 millions d’euros d’aide de la fédération Wallonie-Bruxelles dont nous avons pu bénéficier auparavant. Mais combien de professeurs êtes-vous prête à licencier, combien de travailleurs des secteur de la jeunesse et de la culture? « , a-t-il lancé à l’attention de Françoise Schepmans (MR). Disant au passage que la politique du gouvernement fédéral, où le MR est présent, est menée sans état d’âme quant à ses répercussions sur les autres entités du pays, le ministre-président de la CoCof a jugé qu’il fallait « avoir l’humilité et la responsabilité de dire que l’on ne peut faire mieux ». (JDD)

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