Climat: le Giec alerte sur les risques accrus d’insécurité alimentaire et de conflits

(Belga) Les experts du Giec alertent, dans leur dernier opus publié lundi à Yokohama (Japon), sur l’impact du réchauffement climatique et notamment les risques accrus d’insécurité alimentaire et de conflits au cours du 21e siècle.

« La probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles s’accroît avec l’intensification du réchauffement climatique », écrivent les scientifiques du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) de l’ONU dans le « résumé » du deuxième volume de leur cinquième rapport. Cet état des lieux scientifique, le plus complet depuis le dernier rapport du Giec en 2007, réalisé par les meilleurs experts, recense les impacts déjà constatés du réchauffement, les risques à venir et les possibles actions d’adaptation, notamment pour chaque continent. A plusieurs reprises, le rapport souligne que ce sont les populations pauvres des pays du Sud qui subiront les impacts les plus forts du changement climatique. Le Giec met l’accent sur l’aggravation des pénuries d’eau, du nombre d’inondations importantes, des déplacements de population, de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté. Dans un contexte de durcissement d’accès à l’eau et aux ressources alimentaires et de migrations accrues, le changement climatique « va indirectement augmenter les risques de conflits violents », avancent les scientifiques en soulignant que le réchauffement a déjà eu « au cours des dernières décennies, des impacts sur les systèmes naturels et humains sur tous les continents et les océans ». Le Giec met en avant les possibles mesures d’adaptation, leur nécessité mais aussi leurs limites et appelle à agir « à court terme » pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement que connaît la planète. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire