Chantiers: les coordinateurs sécurité-santé sont encore souvent désignés trop tard

(Belga) Les coordinateurs sécurité-santé doivent normalement être désignés avant le démarrage de l’étude d’un projet de chantier temporaire ou mobile, afin d’intégrer la prévention des accidents du travail, mais dans les faits cette législation n’est pas toujours appliquée, dénonce lundi matin dans un communiqué l’Institut belge des coordinateurs de sécurité santé (BIBCo).

Une directive européenne, transposée en droit belge, impose d’intégrer, lors de l’élaboration du projet de l’ouvrage d’un chantier temporaire ou mobile devant être exécuté par au moins deux intervenants, un coordinateur en matière de sécurité et de santé afin de permettre d’associer à la conception des ouvrages la prévention des accidents du travail. Or, une enquête réalisée par l’Institut belge des coordinateurs sécurité-santé (BIBCo) auprès de ces derniers révèle que cette législation n’est pas appliquée dans les faits et que « plus de 30% des chantiers de construction en Belgique sont encore ‘hors la loi' », dénonce BIBco. Ainsi, plus de 30% des coordinateurs sécurité-santé déclarent être désignés pour effectuer leurs missions au démarrage ou juste après le début de l’exécution du chantier, donc quand la phase d’étude est déjà finalisée. « L’Institut Belge des coordinateurs de sécurité santé demande donc à la ministre de l’Emploi et du Travail de faire appliquer la loi et ses différents arrêtés prioritairement au développement d’autres législations », précise-t-il dans son communiqué, en rappelant qu’en 2011, 22 travailleurs du secteur qui venaient sur chantier pour travailler y ont perdu la vie. (Belga)

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