Chambre des mises de Liège – Le dossier « Standard » comporte des vices de procédure

(Belga) La chambre des mises en accusation de Liège a rendu lundi sa décision dans le dossier dit « Standard », dans lequel sont inculpées une trentaine de personnes pour faux et usage de faux, blanchiment d’argent et simulation de rémunération. Différentes pièces du dossier devront être écartées de la procédure par le juge d’instruction.

Dans ce dossier, le parquet général avait lui-même demandé l’écartement de certaines pièces de la procédure initiée par le juge d’instruction Philippe Richard. Une trentaine de personnes, dont Luciano D’Onofrio, l’ancien homme fort du Standard, et les anciens directeurs du club, Pierre François, Alphonse Costantin et Pierre Delahaye, se voyaient reprocher des irrégularités et des malversations commises lors de transferts de joueurs du Standard, notamment Ivica Mornar et Miljenko Mumlek. Un total de 14 commissions rogatoires internationales avait été opéré et celles-ci étaient entachées de nullité car elles violaient la présomption d’innocence. La chambre des mises en accusation a décidé d’écarter ces pièces du dossier et a ordonné au juge d’instruction de les annuler lui-même. Par contre, la décision ne va pas aussi loin que ce que l’espéraient certains avocats de la défense. Ils envisagent de réfléchir à l’idée de se pourvoir en cassation. Pour les avocats, il s’agit uniquement d’une étape parmi d’autres dans la procédure. « Certaines pièces ont été déclarées nulles. Cette décision rejoint pratiquement notre demande et cela démontre déjà le caractère unilatéral de ce dossier instruit à charge. D’autres actes de procédure pourraient encore être remis en cause par les avocats de la défense. Mais une première maille du pull-over s’est détricotée », a commenté Me Paul Delbouille. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire