Centrafrique: pas encore de demande adressée par l’UE à la Belgique

(Belga) La Belgique n’a à l’heure actuelle été saisie d’aucune demande de participation à l’opération militaire que l’Union européenne s’apprête à lancer en Centrafrique et aucune discussion n’a encore eu lieu à ce sujet au sein du gouvernement, a affirmé samedi le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

« Aucun engagement n’a encore été pris » à propos de cette nouvelle mission, a-t-il affirmé à quelques journalistes à l’occasion du départ, depuis l’aéroport militaire de Melsbroek, d’un avion de transport C-130 « Hercules » qui opérera dès mardi au profit de l’opération française Sangaris. « Il faudra voir quels sont les besoins » exprimés par l’Union européenne en termes d’effectifs – de l’ordre de quelque 600 hommes au total – et « qui participera », a ajouté M. De Crem. Il a rappelé que la mise à disposition du C-130, qui sera basé à Libreville, la capitale du Gabon voisin, avait été décidée en décembre dernier par le gouvernement à la suite d’une demande française bilatérale portant spécifiquement sur une capacité de transport aérien. Cet appareil sera mis en oeuvre par une équipe de quelque 35 militaires pour assurer des liaisons internes au théâtre d’opération africain, à la fois entre Libreville et Bangui et à l’intérieur de la Centrafrique. Il transportera du matériel français et africain de la mission de l’Union africaine en Centrafrique (Misca) entre les capitales concernées et Bangui. Les ministres européens des Affaires étrangères devraient par ailleurs donner lundi leur aval au lancement d’une mission militaire de l’Union européenne forte de quelques centaines d’hommes en Centrafrique pour renforcer temporairement les efforts français et de l’Union africaine (UA). Mais dans ce cas, « la Belgique n’a encore reçu aucune demande spécifique », a souligné samedi M. De Crem. (Belga)

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