« Ce n’est pas le moment de demander à la population de payer un nouveau stade »

(Belga) La crise ne permet pas de demander à la population de financer un nouveau stade national, a affirmé lundi l’échevin des Sports de la Ville de Bruxelles, Alain Courtois (MR). Devant le conseil, il a dit qu’il reviendrait devant l’assemblée, en mars prochain, avec des pistes de financement.

Bertin Mampaka (cdH), Fabian Maingain (FDF) et Bart Dhondt (Ecolo-Groen) auraient aimé en savoir plus sur la localisation de la nouvelle infrastructure, dont la nécessité est revenue à l’avant-plan depuis que le président de l’UEFA Michel Platini a plaidé pour l’organisation de l’Eurofoot de 2020 dans plusieurs pays du vieux continent dont la Belgique. Sur ce point comme sur celui du financement, Alain Courtois a botté en touche. Il faut, a-t-il dit, déterminer rapidement ce que l’on fait du stade existant: le reconstruire, le rénover, reconstruire ailleurs? « Ce n’est pas le moment de demander à l’opinion publique de payer un nouveau stade », a-t-il ajouté. L’échevin MR a encore dit qu’il entendait ici et là parler de montants de 100, 200, voire 300 millions d’euros. Pour Alain Courtois, il est toutefois peu probable que l’on se rende en Belgique fédérale dans une enceinte comme celles de Wembley ou de Munich. Il y a, selon lui, des exemples d’infrastructures moins coûteuses: le stade de Wolfsburg, en Allemagne, accueille 40.000 personnes et a coûté 40 millions d’euros, financés par Volkswagen. (VIM)

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