Candidat ministre-président, De Wolf veut répondre aux attaques par un programme

(Belga) La population veut juger les mandataires sur leurs actes et leur projet, a affirmé lundi le nouveau secrétaire politique de la régionale bruxelloise du MR, Vincent De Wolf, qui maintient sa disponibilité pour exercer la présidence du gouvernement bruxellois, si ce poste revient au MR après 2014. Il y a quelques semaines, l’actuel chef du groupe MR au parlement bruxellois avait fait part de sa candidature pour exercer cette fonction après les élections de 2014, en fonction du résultat électoral. Le nouveau président du MR bruxellois, Didier Reynders a affiché la même disponibilité.

Dimanche, le chef de file des socialistes bruxellois Rudy Vervoort avait eu « une pensée pour Vincent De Wolf qui s’y voyait déjà », alors qu’il est au mieux « l’homme de paille », et au pire « le paravent chinois de Didier Reynders ». « Agiter un épouvantail comme le fait M. Vervoort est un peu ridicule. Personne n’est plus légitime que le chef de groupe du 1er parti pour revendiquer le poste de ministre-président. Je voudrais obtenir la présidence pour mon parti. Si le président me donne sa confiance, ce sera bien. Sinon, ce sera bien aussi », a commenté lundi Vincent De Wolf, à l’occasion de ses bons voeux à la presse. Par ailleurs, le chef du groupe MR s’est demandé comment le gouvernement bruxellois actuel accueillerait les nouvelles compétences alors qu’il n’arrive pas à s’accorder sur les outils-phares de sa politique: le bail à durée déterminée, le code du logement adapté qui n’est toujours pas d’application, l’allocation-loyer prévue dans l’accord de gouvernement mais qui reste sur la liste d’attente, … Par contre l’olivier bruxellois s’entend sur les nominations politiques alors qu’il voulait être le modèle de bonne gouvernance, a-t-il dit. Vincent De Wolf n’est pas partisan de la fusion de communes car toutes les communes bruxelloises sont selon lui largement au-dessus de la moyenne nationale de 16.000 habitants par municipalité. Il estime qu’il sera temps d’en parler après le scrutin régional de 2014. (BENOIT DOPPAGNE)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire