Budget – S’il n’y avait la relance, ce serait déjà fini

(Belga) Le Premier ministre, les vice-premiers ministres et le ministre du Budget se sont retrouvés lundi matin au Lambermont pour continuer leurs travaux budgétaires. L’exercice dure depuis trois semaines. Les principaux ministres de l’équipe Di Rupo doivent non seulement accoucher d’un budget au déficit réduit à 2,15 pc du PIB mais souhaitent aussi adopter des mesures de relance pour répondre à la crise économique.

« S’il n’y avait pas la nécessité de soutenir l’emploi, le budget serait terminé depuis longtemps mais la situation montre qu’il faut ces mesures », a souligné la vice-première PS, Laurette Onkelinx, à son arrivée à la réunion. « Tout est sur la table », a répété pour sa part le vice-premier MR, Didier Reynders. Selon lui, des « tabous » demeurent et il est temps qu’ils tombent. Depuis plusieurs jours, la presse fait état de nombreuses mesures déposées par les uns et les autres, qui vont du saut d’index à une hausse de la TVA ou une TVA sociale (les produits de première nécessité seraient taxés à un taux inférieur). Ce genre de nouvelles recettes fiscales n’enchante pas les libéraux flamands. « Je ne sais pas si c’est une bonne solution que de prendre toujours de nouvelles recettes », a lâché le vice-premier Open Vld, Alexander De Croo, qui a toutefois refusé de s’avancer davantage sur le contenu des propositions. Plus personne n’ose guère s’avancer sur la fin des travaux, les « dernières lignes droites » se succédant. « Aujourd’hui, on commence la toute dernière phase », a assuré la vice-première cdH, Joëlle Milquet. « Ce dont on a besoin maintenant, c’est d’une approche crédible de la crise. Si quelques jours sont encore nécessaires, on les prendra », a souligné M. De Croo. « Aujourd’hui, ce sera soit très court, soit très long », a prédit Mme Onkelinx. (JAV)

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