Bracelets: 4.500 peines devraient être exécutées sous surveillance électronique en 2013

(Belga) Selon les projections du SPF Justice, 4.500 personnes devraient passer par la surveillance électronique en 2013, alors qu’elles n’étaient que 3.053 en 2011, ont annoncé jeudi Annemie Turtelboom, ministre de la Justice, et Pedro Ferreira Marum, directeur du centre de surveillance électronique. Un nouveau système informatique, des procédures simplifiées et le recrutement de 46 assistants de justice supplémentaires ont permis d’accélérer et d’améliorer le système des bracelets électroniques servant à purger des peines à domicile.

« Alors que l’attente d’un bracelet pouvait durer plus de 6 mois auparavant, le délai est désormais de 3 semaines en moyenne », s’est réjoui la ministre. Venue assister à l’arrivée de 14 nouveaux véhicules pour l’équipe mobile chargée de placer, enlever et réparer les appareils de surveillance électronique, elle a insisté sur la diminution drastique des listes d’attente. L’arriéré comptait 2.172 personnes en août 2012, et a été réduit à 99 condamnés en juin 2013. Les causes sont multiples: le personnel a été élargi, l’enquête sociale obligatoire a été supprimée et le système de mise à disposition des bracelets a été simplifié. Un directeur de prison qui souhaite qu’un détenu puisse purger sa peine chez lui peut désormais lui annoncer directement la date à laquelle le bracelet sera placé. Le suivi a donc dû s’adapter. Le programme informatique de la « control room » du SPF Justice pouvait gérer 200 bracelets en circulation par jour. Un nouveau logiciel a été installé en juillet et permet de gérer 1.500 dossiers simultanément. Il est relié aux GPS intégrés aux voitures de l’équipe mobile, gérant leur planning d’interventions en temps réel. Les bracelets électroniques sont utilisés pour les peines de 6 mois à 3 ans de détention, qui n’étaient souvent pas exécutées auparavant. (Belga)

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