BNP Paribas Fortis: « L’argent de l’épargne sert à financer l’économie réelle »

(Belga) « Il n’y pas un seul euro » provenant des dépôts bancaires – et notamment de l’épargne – « qui ne soit pas réinvesti dans l’économie », a assuré mardi Max Jadot, président du comité de direction de BNP Paribas Fortis, venu défendre, avec le président du CA Herman Daems, le modèle de banque universel en Commission de suivi de la crise financière à la Chambre.

Alors que se précise la réflexion, à l’échelle européenne, sur la séparation des métiers bancaires et la taxation des transactions financières, les deux dirigeants de BNP Paribas Fortis ont soutenu mardi que l’institution avait évolué depuis la crise, la principale menace à prendre en compte étant liée au contexte économique. « Il y a eu un changement de mentalité fondamental en matière de gestion et en ce qui concerne les rémunérations », a indiqué Herman Daems, mettant en garde ceux qui, en s’en prenant aux grandes banques qui permettent à une série d’entreprises comme Barco de rayonner au niveau international, jetteraient celles-ci entre les mains de grandes banques américaines. Évoquant un montant de 100 milliards d’euros d’épargne, Max Jadot a souligné que les dépôts avaient crû de 3,5% en 2012 et les crédits de 3,4%, la différence se trouvant dans les OLO, au bénéfice de l’État. Les crédits aux particuliers et aux petites entreprises ont augmenté de 16% depuis 2009, ceux octroyés aux PME de 11%, et ceux bénéficiant aux asbl et à l’État de 10%. (Belga)

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