Berlusconi se sent « obligé » de rester en politique après sa condamnation

(Belga) L’ex-chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, a affirmé samedi qu’il se sentait « obligé » de rester en politique « pour réformer la planète justice », après sa condamnation la veille à une peine de prison pour fraude fiscale.

« Il va y avoir des conséquences. Je me sens obligé de rester dans le champ (politique) pour réformer la planète justice », a-t-il déclaré sur l’une de ses chaînes de télévision, TG5. Certains « citoyens n’ont pas compris ce qui m’est arrivé ». Mercredi, le Cavaliere, 76 ans, avait annoncé solennellement qu’il renonçait à présenter sa candidature au poste de chef du gouvernement, lors des législatives prévues au printemps 2013. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il renonçait à toute activité politique. Berlusconi affirmait qu’il demeurait « aux côtés des plus jeunes qui doivent jouer et marquer des buts ». Deux jours plus tard, il était condamné à une peine de quatre ans de prison pour fraude fiscale dans l’affaire Mediaset, peine réduite de facto à un an grâce à une amnistie. Il lui est aussi interdit d’exercer toute fonction publique pendant cinq ans. Ces peines ne sont toutefois pas exécutoires tant qu’un jugement définitif -après appel et arrêt de la Cour de Cassation- n’aura pas été prononcé. Or d’ici-là, les faits ont largement le temps d’être prescrits. Ses avocats ont déjà annoncé qu’ils déposeraient un recours en appel d’ici au 9 ou 10 novembre. (VIM)

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