Berlusconi: les Européens qui me critiquent « ne respectent pas le choix des Italiens »

(Belga) Les hommes politiques européens qui critiquent la candidature de Silvio Berlusconi à la direction de l’Italie ne respectent pas « la liberté de choix des Italiens », a dénoncé lundi soir le Cavaliere dans un communiqué.

« Les réactions excitées et hors de propos de certains hommes politiques européens et de certains journaux étrangers (…) sont offensantes non tant à mon égard que pour la liberté de choix des Italiens », a affirmé l’ancien président du Conseil, qui espère faire gagner le centre-droit aux élections législatives de début 2013 et revenir ainsi pour la quatrième fois au Palais Chigi. Ces « ingérences injustifiées » ne sont pas sans rapport avec une « énième manoeuvre spéculative visant à affaiblir nos entreprises et à en faire des proies faciles des acquéreurs étrangers », a-t-il estimé, se présentant comme défenseur du patrimoine économique italien. En même temps, M. Berlusconi a tenu à démentir les analyses qui voient en lui un eurosceptique seulement intéressé par les intérêts nationaux. Le jour où à Oslo l’Union européenne s’est vu remettre son prix Nobel de la Paix, le Cavaliere s’est déclaré « un Européen convaincu » qui s’est « toujours battu pour une Europe moins bureaucratique et plus unie politiquement, avec une politique monétaire unique, une politique étrangère unique, une politique de défense unique, et donc une Europe qui puisse compter davantage sur la scène internationale ». De nombreuses critiques directes ou indirectes ont plu toute la journée de lundi sur M. Berlusconi, sa décision de se porter candidat étant jugée déraisonnable par ses détracteurs, alors que le gouvernement de techniciens de Mario Monti avait réussi en un an à restaurer la confiance des marchés dans la troisième économie de la zone euro. M. Monti a annoncé samedi qu’il démissionnerait après le vote du budget. (DGO)

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