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Wouter Beke veut une « Flandre plus forte dans un pays qu’il est encore possible de gouverner »

Le président nouvellement élu du CD&V Wouter Beke veut récupérer la confiance de l’électeur dans son parti et refaire de celui-ci le plus grand parti de Flandre lors des élections communales de 2012. Telle est son ambition, a-t-il indiqué lors d’une allocution après l’annonce de son élection. M. Beke a souligné à cette occasion que l’ancrage local de son parti était une de ses forces.

M. Beke a axé tout son discours autour du mot « confiance ». « Le 13 juin, nous avons perdu la confiance de beaucoup de nos électeurs. Ceux-ci ont été déçus par le fait qu’il n’y a pas eu de réforme de l’Etat ni de scission de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Ma mission à la tête du CD&V est donc claire comme de l’eau de roche: je dois restaurer la confiance. »

Pour Wouter Beke, les fondements de son parti restent cependant forts et sains. De plus, a-t-il souligné, le CD&V ne dépend pas d’un seul homme. Reconquérir les électeurs doit se faire via le réalisme et la prise de responsabilités tant dans la négociation fédérale que sur le plan local, flamand ou européen. « Cela nous obligera à des choix clairs », a-t-il dit, soulignant qu’il n’y a pas de « formule magique pour atteindre le succès ».

Le nouveau président a encore rappelé que le CD&V se battra pour une réforme de l’Etat qui mènera à une « Flandre plus forte dans un pays qu’il est encore possible de gouverner ».

Enfin, s’adressant aux vainqueurs des dernières élections, la N-VA et le PS, il a souligné que ceux-ci devront prendre leurs responsabilités pour restaurer la confiance.

Elu avec 98,7% des voix


Unique candidat, Wouter Beke a été élu mercredi à la présidence du CD&V avec le soutien de 98,7% des suffrages exprimés. Au total, un peu plus de 25.000 membres ont participé à cette élection.

Président intérimaire depuis l’été dernier, après la démission de Marianne Thyssen consécutive à la défaite du 13 juin dernier, M. Beke bénéficiait du soutien de tous les poids lourds du parti, dont le ministre-président flamand Kris Peeters, et le Premier ministre Yves Leterme.

Le parti démocrate-chrétien flamand n’entendait à l’origine organiser son élection présidentielle qu’après la formation d’un gouvernement, mais sa celle-ci traînant en longueur, le CD&V avait décidé en novembre dernier de ne plus attendre, et d’organiser le scrutin avant la Noël.

Le Vif.be, avec Belga

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