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« wonen in eigen streek » : les francophones ont toujours le droit d’acheter à la Côte

Les agents immobiliers flamands veulent mettre aux malentendus actuels autour des règles du « wonen in eigen streek », la mesure par laquelle le gouvernement flamand veut réserver des terrains/immeubles aux personnes qui ont un lien avec une commune en particulier. Un des mythes est que les francophones ne pourraient plus de seconde résidence dans certaines communes côtières.

Les fédérations d’agents immobiliers mettent les points sur les i.
Avec « wonen in eigen streek », le gouvernement flamand veut veiller à ce que plus de personnes aient la possibilité d’acheter un terrain/une maison dans leur commune ou région. Cette mesure énonce notamment que seules les personnes ayant un lien suffisant avec une commune peuvent acheter ces terrains/immeubles.

Selon les agents immobiliers, le but de cette mesure est « noble ». Mais elle est encore trop souvent mal comprise. C’est surtout depuis que la liste des communes de « wonen in eigen streek » a été actualisée (au 1er septembre) que « les malentendus pleuvent ». Ainsi, de nombreux Wallons et Bruxellois francophones pensent qu’ils ne peuvent plus acheter de seconde résidence à la Côte. Ce n’est pas vrai. La règle du « wonen in eigen streek » ne vaut que pour certaines zones de développement urbanistique. « Les francophones ou autres qui veulent acheter une résidence à la Côte n’auront pas de problèmes. Surtout quand on sait que les limitations ne valent nulle part pour des appartements avec vue sur la mer ni pour les zones touristiques, les noyaux urbains et les coeurs de village », explique les fédérations.

Avec Belga

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