Steven Vandeput © Belga

Visite surprise du ministre de la Défense en Irak

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a effectué mercredi en toute discrétion une visite-éclair à Bagdad auprès des militaires belges déployés à proximité de la capitale irakienne dans le cadre de la coalition internationale anti-Etat islamique dirigée par les Etats-Unis, a indiqué jeudi son entourage, confirmant partiellement une information de presse.

M. Vandeput (N-VA) s’est uniquement rendu en Irak, ne faisant qu’escale en Jordanie pour embarquer à bord d’un avion de transport C-130 qui l’a ensuite emmené durant quelques heures à Bagdad, a-t-on précisé de même source.

Dix-huit instructeurs belges y contribuent, sur un site hautement sécurisé proche de l’aéroport international de la capitale irakienne, à la formation de soldats irakiens qui seront ensuite engagés dans des opérations contre Daesh (l’acronyme arabe du nom de l’EI). Cette formation se déroule depuis le 15 mars en coopération avec des instructeurs de sept autres pays – dont les Etats-Unis, qui assurent la sécurité de cette installation irakienne.

Les Belges sont habituellement au nombre d’une trentaine, mais certains sont momentanément rentrés en Belgique à l’approche du ramadan et de la diminution des activités de formation.

Le ministre ne s’est toutefois pas rendu sur la base aérienne jordanienne – dont le nom est tu à la demande des autorités d’Amman – d’où opèrent six chasseurs-bombardiers F-16 engagés dans la campagne aérienne de la coalition, a précisé son entourage.

M. Vandeput, qui souhaite se rendre compte par lui-même des conditions dans lesquelles se trouvent les militaires en opération à l’étranger, a déjà rendu visite aux aviateurs belges en octobre dernier, peu après le début de leur mission. Celle-ci se terminera le 30 juin faute de crédits pour la poursuivre. Mais elle pourrait reprendre l’année prochaine, en alternance avec les Pays-Bas.

Ces F-16, servis par 115 militaires, ont effectué depuis leur arrivée en Jordanie, début octobre, 726 vols en 3.210 heures et ont procédé à 141 « engagements » (le largage d’une bombe sur un objectif au sol des djihadistes), selon un bilan mis à jour jeudi par l’état-major de la Défense.

Contenu partenaire