Theo Francken © BELGA/Nicolas Maeterlinck

Visas humanitaires: « un point essentiel pour la politique d’asile européenne »

La Belgique met la priorité sur l’accueil des réfugiés dans la région du conflit, dans des pays voisins. Elle y consacre des millions d’euros par an et cela lui permet de venir en aide aux plus faibles. Elle a accordé l’an dernier 1.200 visas humanitaires, a affirmé Theo Francken (N-VA), interrogé sur La Première (RTBF).

La Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu mardi un arrêt favorable à la Belgique dans l’affaire relative à l’octroi de visas humanitaires à une famille syrienne d’Alep. Dans son arrêt, elle estime que « les États membres ne sont pas tenus, en vertu du droit de l’Union, d’accorder un visa humanitaire aux personnes qui souhaitent se rendre sur leur territoire dans l’intention de demander l’asile, mais ils demeurent libres de le faire sur la base de leur droit national ».

Pour Theo Francken, cette discussion portait sur un point essentiel pour la politique d’asile européenne, à savoir le refus du recours au visa de court séjour pour accéder à l’Union. La Belgique avait le soutien de douze pays parmi lesquels l’Allemagne et la France.

« Nous avons donné un lit, du pain et un bain à tous les demandeurs d’asile. Dans le passé, ils étaient accueillis dans une banque dans le quartier nord de Bruxelles », a encore dit M. Francken soulignant qu’à ses yeux il était essentiel d’exclure la possibilité de demander l’asile après avoir emprunté une route migratoire illégale, notamment car cela exclut de facto les plus faibles.

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