René Collin, ministre wallon de l'Agriculture © BELGA/Bruno Fahy

Veviba a demandé un nouvel agrément auprès de l’AFSCA qui dispose d’un mois pour trancher

Veviba, dont le site de Bastogne est fermé depuis le début du mois de mars à la suite de la découverte d’un scandale sanitaire, a sollicité un nouvel agrément auprès de l’AFSCA, a indiqué lundi, en commission du Parlement de Wallonie, le ministre wallon de l’Agriculture, René Collin (cdH).

Cette demande a été introduite le 18 avril dernier et l’AFSCA, l’agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, dispose, à partir de cette date, d’un mois pour trancher, a précisé le ministre. « Ce n’est qu’au terme de cette procédure que l’activité pourra éventuellement reprendre », a-t-il ajouté.

Entre-temps, la viande qui se trouvait toujours au sein de l’entreprise a été évacuée et les travaux de nettoyage, validés par l’AFSCA, ont été effectués. Les factures dues aux éleveurs ont également été honorées tandis qu’une nouvelle demande de chômage économique a été introduite auprès de l’ONEm.

Les 2 managers de crise désignés pour gérer les abattoirs et les unités de conditionnement ont quant à eux poursuivi leurs recherches en vue de trouver un repreneur, l’actionnaire principal – le groupe Verbist – ayant rapidement accepté de faire un pas de côté. Fin mars, la Sogepa – la société wallonne de gestion et de participations – avait indiqué qu’une trentaine de candidats, belges et internationaux, s’étaient manifestés via des lettres d’intention non-liantes. Depuis, plusieurs offres liantes ont été déposées et une décision à ce sujet est toujours attendue pour la fin du mois de mai.

« Le projet de reprise doit avoir un intérêt pour les actionnaires mais il doit aussi permettre de maximiser l’emploi et de défendre la filière bovine », a souligné René Collin. « Nous défendons un ancrage local afin de ne pas devoir faire face à un repreneur qui vide entièrement l’outil », a-t-il enfin rappelé.

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