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Van Rompuy : « la N-VA veut supprimer la gestion démocratique du pays »

Le Vif

Les récents propos du vice-ministre-président flamand, Geert Bourgeois (N-VA), sur les ambitions autonomistes de la Flandre ont suscité pas mal de remous mercredi au parlement flamand.

La ministre Ingrid Lieten, s’exprimant nom du gouvernement, aura eu beau tenter de calmer le jeu, le député CD&V Eric Van Rompuy s’est pris avec véhémence au ministre N-VA.

Interrogé samedi dans le ‘Standaard’, M. Bourgeois avait détaillé l’ambition de son parti: un transfert de toutes les compétences vers la Flandre. Il ajoutait par ailleurs ne plus croire au processus de réformes de l’Etat.

Sur base de ces déclarations, les partis d’opposition flamands avaient demandé la tenue d’un débat d’actualité au sein de l’assemblée. Ceux-ci voulaient mesurer la loyauté de la N-VA, partenaire de la coalition au nord du pays, à mettre en oeuvre la sixième réforme de l’Etat.

En raison de la visite du ministre-président, Kris Peeters, au Québec, c’est sa vice-ministre-présidente Ingrid Lieten (sp.a) qui a répondu mercredi au nom de l’exécutif flamand. Celle-ci a répété le même discours qu’à l’accoutumée, à savoir que tous les partis membres du gouvernement flamand s’attelleront à la sixième réforme de l’Etat.

Bourgeois : « c’est un non-débat »

Ces propos n’ont pas empêché certains députés de la majorité, notamment Eric Van Rompuy, de passer à l’offensive. Ce dernier s’est notamment offusqué des propos de M. Bourgeois selon lesquels il ne croit plus en une réforme de l’Etat négociée. « En fait, vous dites de la sorte que vous voulez supprimer la gestion démocratique de ce pays », a-t-il lancé. Attaqué, M. Bourgeois a qualifié la discussion de « non-débat ». Il s’est par ailleurs défendu d’avoir « déclenché la bataille électorale » avec cette interview accordée au ‘Standaard’.

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