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Van Quick découvre que les fonctionnaires travaillent

Il y a eu le choc, la révélation, la confession. « Je voudrais faire un aveu. » Vincent Van Quickenborne, alias « Mister Q », qui se met à table, cela n’annonce jamais rien de bon.

Le nouveau ministre très, très libéral des Pensions bat sa coulpe. Avoue avoir mal agi : « Voici quelques années, j’ai tenu des propos désobligeants sur les fonctionnaires, et c’était une erreur. » Erreur de jeunesse, sans doute : c’était au temps où le secrétaire d’Etat Open VLD se défoulait vilainement sur les prétendus ronds-de-cuir, sur tous ces « ambetantenaren » comme il disait, fier de cet acronyme entre fonctionnaires et enquiquineurs.

« Quicky » retire tout ce qu’il a dit et pensé. Il peut bien avoir honte, maintenant qu’il a été, dit-il, « le témoin du travail titanesque réalisé dans l’ombre par nos fonctionnaires des services des pensions. Une semaine à peine après l’accord de gouvernement, ils avaient préparé tous les textes nécessaires pour que nous puissions mettre cette réforme sur les rails. Qu’ils en soient remerciés ! »

Faute avouée à moitié pardonnée. Même si ce fut aux petites heures de la nuit, lors de la dernière séance de la Chambre en 2011. Van Quick ne sait plus se passer de ses fonctionnaires : c’est grave, docteur ?

P. HX

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