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Une seule « unif » belge dans le classement décrié de Shanghai

L’université de Gand, à la 90e position, est la seule représentation belge dans ce classement des 500 institutions universitaires « les plus performantes du monde ». Un classement décrié car il se centre sur la recherche et non l’enseignement.

Le classement de Shanghai des universités, aussi attendu que décrié car centré sur la recherche et non sur l’enseignement, a reconduit cette année la suprématie des établissements américains. L’université de Gand, à la 90e position, est la seule représentation belge dans le Top 100 de ce classement des 500 institutions universitaires « les plus performantes du monde », qui doit être publié dans son intégralité vers le 15 août.

Comme en 2010, les universités américaines s’arrogent 17 des 19 premières places, selon ce classement mondial de 500 universités. Harvard (Etats-Unis) reste n° 1, Berkeley soufflant la 2e place à Stanford. Seules les universités britanniques de Cambridge (5e) et d’Oxford (10e) se glissent dans les 10 meilleures aux côtés des américaines.

Globalement, le classement change peu, avec toujours seulement trois établissements français dans le Top 100 : Pierre-et-Marie-Curie à la 39e place (une de mieux par rapport à 2009), Paris-Sud Orsay à la 45e (deux rangs perdus) et l’Ecole normale supérieure (ENS-Ulm) à la 71e (recul d’une place).

A noter cependant que dans, le Top 500, l’Allemagne accède cette année à la 2e place avec 39 universités, loin derrière les Etats-Unis (154) mais devant le Royaume-Uni (38) et le Japon (25). La France, qui était 5e en 2009 avec 23 universités, est 6e cette année avec 22, ex-aequo avec l’Italie et la Chine.

Le « classement » de Shanghai, réalisé depuis 2003, est aussi attendu que critiqué, car les critères retenus défavorisent les universités. Ces critères portent surtout sur la recherche, et non sur l’enseignement : le nombre de prix Nobel, de médailles Fields (l’équivalent du Nobel en mathématiques) et d’articles publiés dans des revues uniquement anglo-saxonnes.

Compte tenu des critiques contre le classement de Shanghai, l’Union européenne entend bâtir d’ici 2011 son propre « classement », qui sera en fait une « cartographie » par disciplines, conçue notamment comme une aide aux étudiants pour leur choix d’inscription.

Trends.be, avec Belga

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