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Une instruction après une prise d’otage à la prison de Tournai

Après la prise d’otage suivie d’une tentative d’évasion dimanche matin à la prison de Tournai, une instruction a été ouverte à Tournai à l’encontre de Julien Cazzetta. Celui-ci quittera dès dimanche soir la prison de Tournai, où la grève se poursuivra jusque lundi à 14h.

Marie-Claude Maertens, procureur du roi de Tournai, et Philippe Hooreman, commissaire divisionnaire de la zone de police du Tournaisis, ont tenu dimanche en fin d’après-midi une conférence de presse au palais de justice concernant les événements qui ont secoué dimanche matin la prison de Tournai.

« Le détenu sera entendu en début de soirée par la juge Sophie Bastin. Le parquet de Tournai a requis une inculpation pour prise d’otage. L’intéressé risque de 20 à 30 ans de réclusion. La juge prendra des dispositions pour que Cazzetta quitte Tournai dès ce soir », a expliqué Mme Maertens.

Agé de 35 ans, condamné à diverses reprises pour des vols avec violences, dont un ayant entraîné la mort d’une personne, Julien Cazzetta s’était évadé avec deux autres détenus de la prison de Jamioulx le 31 juillet 2011. Un de ses complices d’évasion avait écopé de 30 ans de prison pour le meurtre d’un boulanger à Jamioulx.

Julien Cazzetta avait été repris le 12 août et transféré le 22 mars dernier à la prison de Tournai. Seul en cellule, il faisait l’objet d’un régime spécial de surveillance.

« Lors de la prise d’otage des trois gardiens, l’homme était armé d’un couteau. Le détenu portait au cou un engin très bien fait. Il faisait croire à une bombe avec un détonateur. L’engin était composé à 50% de plasticine. A la sortie du sas de la prison, un policier a reçu ce paquet entre les mains. L’engin a été mis à distance de l’entrée et un large périmètre de sécurité a été établi en attendant les démineurs », a précisé le commissaire Hooreman.

Selon Mme Maertens, les procédures internes de la prison ont très bien fonctionné et la police a rapidement été sur place. « Quelques minutes se sont à peine écoulées entre la prise d’otage et l’arrestation du détenu », a-elle encore signalé.

Avec Belga.

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