Centrales nucléaires : en Belgique, on travaille trop peu au développement d'alternatives © ID/ photo agency

Une étude met en doute l’opportunité financière d’une prolongation du nucléaire

Une nouvelle étude réalisée par le centre de recherche Energyville met en doute l’opportunité financière de prolonger encore les deux centrales nucléaires, rapportent jeudi « Le Soir » et « De Standaard ».

L’étude est en fait une actualisation d’un rapport réalisé l’an passé à la demande de Febeliec, la fédération des gros consommateurs d’électricité. Greenpeace a demandé au centre de recherche qui associe la KULeuven et l’UHasselt de modifier deux paramètres initiaux: le prix du gaz, moins élevé que prévu, et la disponibilité des réacteurs nucléaires.

Si, comme prévu, le parc nucléaire ferme en 2025, le coût annuel du système électrique belge sera de 5,415 milliards d’euros en 2030, soit trois fois plus que le coût actuel. Si les deux réacteurs les plus récents sont prolongés jusqu’en 2035, le coût baissera à 5,130 milliards d’euros. Par contre en 2040, les deux scénarios se valent à deux millions près, soit 7,19 milliards d’euros.

« Une prolongation du nucléaire ne fait donc que postposer les investissements nécessaires dans les capacités de remplacement », indique Jan Vande Putte, expert en énergie chez Greenpeace.

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