Le centre de rapatriement 127Bis à Steenokkerzeel © BELGA/Nicolas Maeterlinck

Une centaine de personnes bloquent le chantier du centre fermé près de Zaventem

Plus d’une centaine de personnes du collectif #NotInMyName bloquent, depuis ce mercredi matin 10h00, le chantier du nouveau centre fermé pour familles, situé à côté de l’aéroport de Zaventem. Elles se sont attachées aux portes et clôtures afin d’arrêter les travaux.

Une vingtaine de grimpeurs ont déployé plusieurs banderoles sur le toit des nouvelles unités familiales. D’autres ont été pendus sur les clôtures. Les messages « 1 heure en centré fermé = 1 heure de trop » ou encore « Personne n’est illégal » sont lisibles sur les banderoles.

Les participants dénoncent la détention de personnes étrangères en centre fermé pour le seul fait qu’elles ne possèdent pas les bons papiers. « Pour nous, c’est complètement illégitime d’enfermer des personnes, mineures ou majeures, en centre fermé », défend un des participants. « Même les meilleures conditions de détention ne justifient pas le fait de mettre des gens qui n’ont commis aucun crime derrière les barreaux ». Les participants remarquent de plus que les personnes détenues font état de mauvaises conditions de détention.

A l’instar de nombreuses organisations, le collectif avance qu’un tel projet est contraire à la Convention internationale relative aux Droits de l’Enfant et souligne que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a déjà stipulé à plusieurs reprises que l’enfermement d’enfants constitue un traitement inhumain et dégradant.

Face à la détermination du gouvernement à poursuivre une politique migratoire qu’il qualifie de répressive, inhumaine et inefficace, le collectif #NotInMyName estime que la désobéissance civile se justifie. Il appelle les citoyens à mener différents types d’actions pour revendiquer une autre politique migratoire. Elles sont référencées sur le site internet www.notinmyname.be.

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