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Un tiers des Bruxellois vit d’un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté

Le Vif

Environ un tiers (33,7%) des habitants enregistrés à Bruxelles vivent avec un revenu inférieur au seuil de risque de pauvreté, ressort-il lundi du Baromètre social 2013 de l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale.

Sur base des revenus de 2010, 33,7% des Bruxellois se situent en-dessous de cette limite, contre 9,8% des habitants de Flandre et 19,2% des Wallons. Le seuil belge de risque de pauvreté, calculé en fonction du revenu disponible équivalent médian du pays (revenu total du ménage après impôt, divisé par le nombre de ses membres convertis en équivalents adultes), était alors de 1.000 euros par mois pour une personne isolée, 1.600 euros pour un parent seul avec deux enfants et 2.101 euros pour un couple ayant deux enfants.

La Région bruxelloise présente le plus d’inégalités de revenus. La tranche de 10% des revenus déclarés les plus élevés représente à Bruxelles 35% du total des revenus imposables, et les inégalités reflétées dans ces chiffres seraient même largement sous-estimées selon le Baromètre, « étant donné que les très bas revenus et certains revenus très élevés ne sont pas concernés par les déclarations ».

En janvier 2012, 5% de la population bruxelloise des 18-64 ans dépendait d’un revenu octroyé par le CPAS. « C’est presque trois fois plus que dans l’ensemble de la Belgique et c’est également plus que dans les deux autres régions du pays et dans les grandes villes flamandes; ce pourcentage est par contre équivalent à Charleroi et plus bas qu’à Liège », note le texte. Ce pourcentage était de 4,2% en 2008, avant que la crise ne change la donne.

Remettant les chiffres face à leurs limites, le Baromètre conclut pourtant que « l’importance de la pauvreté à Bruxelles est relativement stable, voire en légère augmentation ».

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