La Gay Pride belge, édition 2011. © Image Globe

Un plan wallon contre l’homophobie sur la table du gouvernement régional

Le gouvernement wallon devrait adopter demain/jeudi, date de la journée internationale de la lutte contre l’homophobie, le volet wallon du plan d’action interfédéral 2018-2019 contre la discrimination et la violence à l’égard des personnes LGBTI, sigle utilisé pour désigner les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes.

Ce plan s’inscrit dans la continuité des plans d’action précédents coordonnés au niveau fédéral depuis le meurtre d’Ihsane Jarfi en 2012 à Liège, premier crime homophobe enregistré et poursuivi en Belgique, précise-t-on du côté du cabinet d’Alda Greoli (cdH), la ministre régionale en charge notamment de l’Egalité des chances.

S’il comporte, comme les précédents, des actions contre la discrimination et contre la violence à l’égard du public-cible, il s’adresse aussi, dorénavant, aux personnes intersexuées.

Au total, ce sont 14 actions que la Wallonie s’engage à mener ou mène déjà, avec le Centre interfédéral pour l’égalité des chances UNIA, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes ainsi que les associations LGBTI.

La nouvelle mouture du plan prévoit ainsi la mise en place d’un accueil temporaire d’urgence pour les jeunes LGBTI mis à la porte de chez eux en coordination avec les maisons d’hébergement et la Fédération des Maisons arc-en-ciel ou encore la sensibilisation aux droits des LGBTI, parmi le grand public mais aussi auprès de l’inspection du travail et des médecins.

En 2016, UNIA a ouvert 104 dossiers relatifs à d’éventuels actes de discrimination en raison d’une orientation sexuelle.

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