« Tout comme les entités fédérées, le gouvernement fédéral est en train de développer sa vision sur la politique énergétique à long terme et la manière d’y aboutir », a déclaré la ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem, en ouverture du World Energy Outlook, une conférence annuelle organisée ce mardi à Bruxelles. « Un paquet de mesures sera proposé avant l’été », a-t-elle ajouté.
Selon la ministre, une étude définissant les besoins énergétiques de la Belgique pour la période 2017-2027 a été commandée en décembre dernier. « L’ensemble des résultats des consultations menées et des expertises sera à notre disposition à la mi-mai. Sur ces bases, un paquet de mesures sera proposé avant l’été », a-t-elle assuré.
Ces mesures devront respecter « l’indispensable alliance entre, d’une part, les énergies renouvelables dont nous devons accentuer le développement et, d’autre part, un parc de production capable d’assurer, au terme de cette législature, le ‘phase out’ du nucléaire prévu en 2025 tout en assurant à notre pays une sécurité d’approvisionnement sans faille », a ajouté la ministre.
« Cet objectif d’indépendance et de sécurité énergétiques ne se limite pas à la variété des sources d’énergie elles-mêmes mais comprend également l’approvisionnement, le transport, les réserves et tout ce qui, d’une manière ou d’une autre, concourt à la permanence et à la disponibilité des ressources », a poursuivi Marie-Christine Marghem en soulignant que « les moyens déployés seront à la mesure des objectifs environnementaux ».
Enfin, « nous serons attentifs à ce que nos décisions n’aient pas de conséquence socio-économiques néfastes et nous ferons le maximum pour conserver dans le pays le savoir et les emplois associés au secteur », a-t-elle conclu.
