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Un malade contrôlé sur quatre travaillerait au noir

Du travail au noir a été découvert dans un cas sur quatre lors des 1.091 contrôles ciblés réalisés l’année dernière sur cette question, indique samedi Philippe De Backer (Open Vld) dans les journaux du groupe Mediahuis.

Le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale annonce que ces contrôles seront intensifiés cette année avec 14 inspecteurs supplémentaires. « Les contrôles sont bien ciblés. Ils font souvent suite à une plainte ou des soupçons de fraude », indique Ludwig Moens, de l’Institut national d’assurance maladie-invalidité (Inami). Trente contrôleurs luttent contre la fraude sociale sur l’ensemble du territoire belge. Ils seront bientôt rejoints par 14 contrôleurs supplémentaires. Si du travail au noir est découvert, la personne concernée doit rembourser les avantages indus perçus. « L’année dernière, 2,5 millions d’euros ont ainsi pu être récupérés sur 308 dossiers ouverts », selon M. De Backer. « Dans certains cas, les personnes peuvent également être condamnées à une amende qui peut aller jusqu’à 800 euros. » Selon le secrétaire d’Etat, le nombre de contrôles augmentera à l’avenir. Le Service d’information et de recherche sociale (SIRS) compte mener cette année quelque 10.000 contrôles, toujours ciblés sur le travail au noir réalisés par des personnes officiellement déclarées malades. Les caisses d’assurance maladies mènent aussi des contrôles.

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